A l’occasion de la conférence organisée par Banque Zitouna, lundi 22 février 2016, la Banque islamique de développement (BID), qui détient 21% du capital de la Banque Zitouna, a soumis une note de projet, intitulée “Executive Summary“, au gouvernement tunisien pour la promotion d’un fonds souverain de finance islamique. C’est l’Etat tunisien qui sera le promoteur dudit fonds, et l’actionnaire de référence.
Si le fonds est constitué, il pourra lever 10 fois son capital selon des titres de finance islamique dits sukuks.
Les souscripteurs privés auront pour seule garantie la mise de l’Etat et n’exigeraient plus d’hypothèque sur les projets à financer. On s’écarte de la sorte du cadre d’ijjara. A titre d’exemple, un financement par lease back du stade de Radès n’aurait pas engendré de transfert de propriété de cette infrastructure.