Fruit d’un partenariat tuniso-sud-coréen, le projet de modernisation de la plateforme électronique de dépôt des plaintes et de dénonciation des actes de corruption a été lancé, mardi 23 février à Tunis. Le lancement de ce projet intervient en application du mémorandum d’entente signé le 14 novembre 2014 entre le ministère de la Fonction publique, de la gouvernance et de la lutte contre la corruption et la Commission anti-corruption et des droits civils de la Corée du Sud pour consacrer le principe de la gouvernance et favoriser la participation du citoyen à cet effort.
Financé par le Corée du Sud sous forme de don de 10 millions de dinars, ce projet se veut un instrument pour donner l’occasion aux citoyens de déposer leurs plaintes et doléances et de dénoncer les cas de corruption au sein de l’administration tunisienne, a expliqué le ministre de la Fonction publique, de la gouvernance et de la lutte contre la corruption, Kamel Ayadi.
Certains ministères, gouvernorats et établissements publics seront reliés tout d’abord à cette plateforme, avant de généraliser progressivement cette expérience à l’échelle nationale sur la base des résultats de l’étude qui sera élaborée par des experts sud-coréens, a-t-il ajouté.
Présent au lancement de ce projet, le président de l’Instance indépendante de lutte contre la corruption (Anticor), Chaouki Tabib, a plaidé en faveur de l’entrée en application de la loi sur la protection des dénonciateurs et des témoins de la corruption, appelant à cet égard le gouvernement et l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) à appliquer rapidement cette loi.