Pour célébrer son cinquième anniversaire qui coïncide cette année avec le 60ème anniversaire de l’Indépendance de la Tunisie, l’A3T –pour Association tunisienne des techniques des télécoms-, fondée en 2011 par des militants férus d’informatique depuis l’université, a mûrement réfléchi à la transition numérique qui doit, à notre avis, étayer la transition politique démocratique en marche en Tunisie.
Notre association a élaboré un riche programme d’initiatives et d’actions qui vont jalonner notre plan quinquennal, tant attendu, dont il nous promet «la Tunisie Numérique» avec «zéro papier dans l’administration d’ici 2020» et «la santé numérique qui représente un axe fondamental de la réforme du système sanitaire en Tunisie».
Se félicitant de la promulgation de la loi sur le partenariat public-privé, notre ONG, propulsée par le succès des projets accomplis en partenariat avec la Cité des Sciences à Tunis qui ont eu un retentissement considérable auprès du public, s’est rapprochée cette année des chercheurs universitaires en concluant une convention ponctuelle avec l’UIT (Université Internationale de Tunis) pour réaliser des projets d’intérêt commun.
Cette coopération démarre jeudi 3 mars 2016 par une conférence ayant pour thème «La 4G: atouts et aléas» animée par une pléiade d’orateurs nationaux et internationaux en présence d’universitaires, intervenants dans le secteur des télécommunications, représentants des trois opérateurs de téléphonie en Tunisie et autres ingénieurs et cadres exerçant dans le domaine des NTIC.
Le démarrage effectif du réseau 4G, promis avant le mois de ramadan, plus précisément en juin prochain, nous incite à accompagner cet élan en proposant, dès le 8 février 2016, que notre association soit une plateforme de concertation et d’espace de dialogue entre les trois opérateurs de télécommunications en Tunisie, et ce dans une perspective de discuter les sujets en relation avec le secteur dans l’objectif d’une meilleure appréciation des enjeux sous-jacents à son développement. Des réponses positives commencent à nous parvenir.
Face à la révolution numérique du monde qui avance comme une marée, l’A3T s’attèle depuis sa création à apporter sa modeste contribution à poser les problématiques se rapportant à la protection de l’environnement et à la santé du citoyen, à sa sécurité dans son rapport aux techniques de la communication et des technologies nouvelles.
Son séminaire du 20 juin 2012 «Ondes, santé, sécurité et citoyenneté» reste une référence en la matière par ses recommandations.
Notre communiqué du 9 décembre 2015 intitulé «Savoir cohabiter sans risque avec les ondes» a été largement médiatisé.
Pour que les promesses clinquantes de nos gros pontes ne soient pas uniquement l’apanage des nantis rompus à ces pratiques, l’A3T préconise, pour diffuser la culture numérique, des programmes spécifiques pour cibler les seniors, les jeunes et les femmes, et, comme première étape, des cours du soir gratuits pour les femmes et clubs pour les jeunes en collaboration avec des partenaires qui partagent nos préoccupations au profit du Tunisien lambda.
Une campagne impliquant l’Etat et la société civile, secteurs public et privé doit être mise en place pour rendre la culture numérique à la portée de tous, une véritable bataille contre l’analphabétisme numérique car le monde tend vers le «tout numérique», comme hier le «tout électrique».
Communiqué du Bureau de l’A3T