Les dirigeants de INFOTICA sont revenus, lors de leur point de presse organisé vendredi 4 mars, sur le déroulement du marché de la 4G’, qui vient de connaître son dénouement par l’attribution des licences aux trois opérateurs locaux.
Ce marché devait être précédé du basculement vers la fibre optique, réseau dédié au très haut débit. Outre ce bouleversement de programme, ils voudraient que le marché soit assorti d’une clause de compensation concernant sa composante “Equipements à importer“.
Ils ont rappelé que le marché est d’une enveloppe de 1,2 milliard de dinars. Sur ce montant, 470 MDT reviendront à l’Etat au titre de redevance de cession de licence. Le reliquat, soit 830 MDT, concerne les équipements à importer.
Il y a cinq pays fournisseurs de ce type de matériel dans le monde. Les dirigeants d’INFOTICA aimeraient que cette acquisition soit assortie d’une clause de compensation qui porterait sur un certain pourcentage de ce montant. Ils avancent la proportion de 20%, comme palier indicatif, qui pourrait à son tour être négocié avec le fournisseur étranger.
S’agissant du marché du siècle, et qui plus est dans le secteur d’avenir par excellence, il est naturel que le pays cherche à en tirer profit, soutiennent-ils.
Par ailleurs, ils estiment que pour un tel contrat, il est utile de se mettre en relation d’affaires avec le fournisseur, pour lier toute nature de partenariat dans la perspective de pouvoir débusquer des emplois de qualité pour nos ingénieurs. Ces derniers sont souvent réduits à l’expatriation par leurs propres moyens. Autant que ce soit dans le sillage d’un partenariat bien ficelé par l’Etat et qui permet de les garder dans le giron national et de profiter au secteur tunisien des IT.