La promotion du secteur de l’éco-tourisme reste tributaire de la mise en place de réformes législatives à même de relever les défis qui entravent les activités des entreprises actives dans ce secteur. C’est en tout ce qu’ont affirmé les participants aux 8èmes journées de l’éco-construction et l’innovation, organisées mardi 8 mars, en marge des «Journées de l’immobilier».
Pour Taha Ben Abbes, responsable commercial au sein d’une entreprise qui utilise le papier journal pour la fabrication d’isolants thermiques utilisés dans les logements, «la participation à cette manifestation ne peut occulter l’ampleur des difficultés auxquelles font face les entreprises spécialisées dans la construction et l’innovation écologique».
Quant à Faouizi Ayadi, directeur d’Invest Consulting, société organisatrice de la manifestation, il a appelé à la nécessité de mettre en place des incitations destinées à ce secteur qui comporte une centaine d’entreprises.
Il va plus loin pour les pouvoir publics à mettre en place des lois obligeant l’utilisation de techniques dans le cadre des appels d’offres de construction des bâtiments pour entreprises et structures publiques.
Dans cet ordre d’idées, il n’a pas manqué de relever l’absence de l’Agence nationale de maîtrise de l’énergie (ANME) à cette manifestation, alors qu’elle est, statutairement, un partenaire essentiel dudit Salon organisée sous le thème «la construction écologique, l’économie d’énergie et l’innovation».
A noter au passage que le programme de cette 8ème édition a comporté des conférences-débats sur le thèmes de l’éco-construction, des rencontres B2B, ainsi que la présentation de projets innovants.
Rappelons que plus de 40 entreprises ont pris part à cette manifestation organisée au siège de l’Union tunisienne de l’industrie et de l’artisanat (UTICA).