Un nombre croissant d’espèces pollinisatrices sont en voie de disparition en raison de diverses pressions, notamment d’origine humaine, menaçant des millions de moyens de subsistance et des productions alimentaires évaluées à des centaines de milliards de dollars.
Une étude publiée par la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) a mis l’accent sur “la contribution importante des pollinisateurs dans la production alimentaire mondiale et la sécurité alimentaire”.
Il existe plus de 20.000 espèces d’abeilles sauvages, ainsi que de nombreuses espèces de papillons, mouches, guêpes, coléoptères, oiseaux, chauves-souris et d’autres animaux qui contribuent à la pollinisation. Beaucoup d’entre eux sont des sources alimentaires importantes de vitamines et de minéraux.
Les pollinisateurs contribuent en plus des cultures vivrières, aux cultures qui fournissent des biocarburants (les huiles de palme), des fibres (coton), des médicaments, fourrages et matériaux de construction.
L’étude révèle que les pesticides, y compris les insecticides néonicotinoïdes, menacent les pollinisateurs dans le monde entier. Elle met en évidence un certain nombre de façons de protéger efficacement les populations de pollinisateurs, citant la diminution de l’exposition des pollinisateurs aux pesticides, la promotion de l’agriculture durable, la création d’une plus grande diversité des habitats des pollinisateurs dans les paysages agricoles et urbains.
Il s’agit également de la rotation des cultures et la coproduction entre la science et les connaissances locales indigènes, l’éducation et l’échange de connaissances entre les agriculteurs, les scientifiques, l’industrie, les collectivités et le grand public.