La Tunisie a présenté des demandes officielles pour adhérer aux Communautés économiques des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de l’Afrique centrale (CEEAC) et au Marché commun des Etats de l’Afrique australe et de l’Est (COMESA), a affirmé, vendredi 11 mars à Sousse, le ministre du Commerce, Mohsen Hassan.
Il s’agit d’offrir un cadre juridique au développement des relations économiques entre la Tunisie et les groupements africains, a-t-il ajouté, lors d’une rencontre sur l’exportation organisée par la Chambre de commerce te d’industrie du centre. La conquête des marchés africains figure parmi les priorités du au cours de l’étape actuelle, a-t-il dit.
Par ailleurs, le département du commerce est en train de peaufiner une nouvelle stratégie nationale de promotion des exportations, dont les détails seront annoncés mi-avril prochain par le chef du gouvernement, a-t-il affirmé.
Il a ajouté que le ministère du commerce entamera dès la semaine prochaine des discussions avec les professionnels et les chambres de commerce ainsi que toutes les parties concernées concernant leurs préoccupations et les difficultés entravant leurs activités et ce en vue de faire participer les exportateurs à la mise en oeuvre de la stratégie.
Selon Hassan, le système du Fonds de Promotion des Exportations sera également, révisé en vue de permettre le décaissement de la prime octroyé par ce fonds dans un délais ne dépassant pas 60 jours outre le renforcement de la décentralisation dans le domaine de l’encadrement des exportateurs à travers la création de sections régionales du Centre de promotion des Exportations (CEPEX).
Le ministère du Commerce avait adopté des mesures dans ce domaine, lesquelles concernent en particulier, la révision de la liste des produits soumis au contrôle technique à l’import, l’élimination de 125 produits de la liste et l’exonération d’autres produits à l’instar des épiceries, du sel, et des vins du contrôle technique à l’export, a rappelé Hassan.
Un débat a eu lieu sur les préoccupations des entreprises exportatrices, dont la complexité et la lenteur des procédures administratives, douanières et techniques, l’absence des mesures pour la lutte contre le commerce parallèle et le manque des lignes maritimes et aériennes permanentes liant la Tunisie aux pays africains.