Je suis désolée de le répéter encore une fois, je reste toujours convaincue de la théorie du complot permanent –la TCR- depuis le jour où la rue tunisienne a décidé de nettoyer le palais de Carthage. Les événements plus ou moins catastrophiques se sont succédé à une vitesse dépassant l’entendement, ce qui peut expliquer la profusion et le nombre de journalistes et de journaux qui parlent de tout et parfois –que mes confrères me pardonnent– de rien; sans parler de ce fameux FACEBOOK.
Depuis le 14 janvier 2011, le nombre de responsables qui ont défilé dans les hautes sphères ne se compte plus, l’administration a été saturée par des recrutements intempestifs, ce qui la pratiquement paralysée. On peut se poser la question de savoir si ce n’était pas un des objectifs recherchés par ceux qui voulaient démolir ce pays.
Encore heureux que ces démolisseurs patentés aient besoin de se laver, de s’éclairer et même d’aller dans des conditions sanitaires aux toilettes, ce qui fait que la SONEDE, la STEG et l’ONAS constituent de fonctionner quasi-normalement. Mais chaque situation a son revers car ceux qui veulent reconstruire, eux aussi, ont la lumière et Facebook, et leur nombre grandit tous les jours à l’image des prix des ingrédients et des aliments qui s’élèvent pour devenir quasiment inabordable…
Je n’arrêterai pas de répéter qu’à l’époque seul BCE avait les idées claires et mis en place son système qui, s’il n’a pu compter sur les hommes, a pu tout de même avoir l’appui des femmes lesquelles, voilées ou pas, tenaient à leur CSP.
Et tous les jours les gourous et consorts inventaient, inventaient des problèmes, des événements, des catastrophes, et cela devenait caricatural aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays: le palmier tomba malade, le pigeon se déplumait et les autres structures s’atomisaient … Et d’une révolution déclenchée par des jeunes il ne restait qu’une bataille entre deux octogénaires: l’un voulant sauver son pays et l’autre ses intérêts londoniens.
Mais le ridicule ne tuant plus grand monde, la dernière invention: quand la ministre du Tourisme était en train de chercher à remplir les cliniques avec des malades subsahariens –habituellement dirigés vers les chères cliniques européennes–, on inventa un super charlatan qui eut droit à une super publicité aux heures de grande écoute, ce qui vous dégouterait de toute la médecine tunisienne.
Que va-t-on encore inventer? J’ose espérer qu’ils n’iront pas utiliser encore une kala ou une ceinture mal ajustée!