“La Cour des comptes oeuvre, dans le cadre de son plan stratégique 2016-2020, à renforcer son indépendance et à s’ouvrir davantage sur son environnement”, à indiqué, vendredi 25 mars, le premier président de la Cour, Abdellatif Kharrat.
Il a précisé, dans une déclaration à l’agence TAP, que ce plan vise “à renforcer la bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques”.
Financé par le programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le plan a également pour objectif d’établir une relation étroite avec le parlement et à s’adapter avec les exigences de la gouvernance régionale et locale.
Amel Elloumi, chef de service à la Cour des comptes, a ajouté que “le plan incite à la concrétisation de la bonne gouvernance au sein de la cour à travers le renforcement des capacités et aptitudes, le renforcement des pratiques de reddition des comptes et de la transparence et aussi la mise en place d’un système de qualité”.
Intervenant à un atelier consacré à la présentation du plan stratégique de la Cour des comptes 2016-2020, la responsable a relevé que l’institution ambitionne de réaliser une haute valeur ajoutée à travers le contrôle des finances publiques et l’amélioration du suivi de ses recommandations et de ses rapports.
La Cour des comptes, dont les prérogatives sont fixées par l’article 117 de la Constitution du 27 janvier 2014, a préparé un ensemble d’activités pour les cinq prochaines années, dont des réunions périodiques avec le pouvoir législatif.
Il s’agit également d’être à l’écoute des citoyens et de la société civile, de mettre en oeuvre une stratégie d’accompagnement pour la décentralisation et d’un cadre référentiel pour les métiers au sein de la Cour des comptes ainsi que l’élaboration des textes portant sur l’organisation administrative et financière de l’institution.
Elloumi a évoqué, dans ce contexte, des démarches pour l’élaboration d’un statut de l’institution, rappelant que la cour va arrêter son budget pour l’année 2017 sur la base de la gestion par objectif.