“La parité dinar-yuan: enjeux et perspectives”, c’est le thème du déjeuner-débat qui aura lieu mardi 29 mars à Tunis, à l’initiative du Conseil de coopération tuniso-chinois (CCTC).
Au vu de l’évolution du volume des échanges commerciaux entre la Tunisie et la Chine dont la valeur est passée de 250 millions de dollars en 2005 à 1,2 milliard de dollars en 2010, et ce nonobstant les difficultés économiques que traverse le pays et la raréfaction des devises (baisse des exportations du phosphate et du tourisme sur plusieurs années successives), l’introduction d’une parité à déterminer entre le yuan et le dinar tunisien, ses enjeux et perspectives pour l’économie tunisienne est d’actualité, estime le CCTC.
La même source a rappelé que le yuan est passé de la 13ème à la 5ème devise la plus utilisée dans le monde, après la décision du conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI), le 30 novembre 2015, d’inclure le yuan chinois dans le club très fermé des principales monnaies de réserve internationale, sachant que sa part de marché est de 2,17%.
La monnaie de la 2ème économie mondiale va ainsi intégrer, à partir de l’automne 2016, le système du droit de tirage spécial (DTS) et rejoindre le dollar, l’euro, le yen et la livre sterling dans le panier de devises qui sert d’instrument monétaire au FMI.