Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a souligné mardi 29 mars l’engagement de l’organisation onusienne à développer un plan d’action en trois axes pour la relance économique de la Tunisie.
«L’ONU va développer un agenda de coopération économique avec la Tunisie en vue d’appuyer ses efforts dans les domaines du développement, de l’emploi et de la jeunesse aux fins d’absorber le chômage et de combattre la pauvreté», a-t-il précisé lors d’une conférence de presse à l’occasion de la fin de sa visite de deux jours en Tunisie.
Une visite conjointe avec le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim qui s’inscrit dans le cadre d’une tournée dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), à savoir le Liban, la Jordanie, l’Irak et la Tunisie. Le secrétaire général des Nations unies a dit croire en la réussite de la transition économique et démocratique de la Tunisie et ce, en dépit de nombreux défis et difficultés auxquels le pays fait face, citant la dégradation de la situation en Libye qui a eu un impact des plus négatifs sur la Tunisie.
Volet financement, Ban Ki-moon a affirmé que la Tunisie pourrait bénéficier de prêts à long terme et à des taux avantageux, dans le cadre d’une nouvelle initiative de soutien à la région MENA.
«Normalement, ces prêts à long terme sont conçus pour les pays les plus pauvres du monde, mais pour des pays comme la Tunisie et la Jordanie, où il y a eu un impact considérable des réfugiés, il y aura quelques exceptions», a-t-il dit.
Le SG des Nations unies a affirmé qu’il va solliciter des fonds supplémentaires pour la Tunisie, dans le cadre des financements destinés aux pays qui sont directement ou indirectement touchés par les problèmes des réfugiés.
Au cours de sa visite en Tunisie, le Secrétaire général des Nations unies a eu des entretiens avec le président de la République, Béji Caid Essebsi, le chef du gouvernement, Habib Essid, et le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Mohamed Ennaceur.
Selon Ban ki-moon, ces entrevues ont permis d’examiner les moyens offerts par la Communauté internationale en vue de soutenir les pays en proie aux conflits et à l’instabilité.