L’économie sociale et solidaire (ESS) est retenue par le Plan stratégique de développement (2016-2020) comme une des importantes filières génératrices d’emplois. Désigné également comme le tiers secteur, cette branche de l’économie, qui regroupe les organisations privées ou publiques (entreprises, coopératives, associations, mutuelles ou fondations), a pour but d’intervenir là où le public et le privé ne peuvent pas le faire, et de concilier activité économique et équité sociale.
Les principes fondateurs de cette économie étant: recherche d’une utilité collective, non-lucrativité ou lucrativité limitée (bénéfices réinvestis au service du projet collectif), gouvernance démocratique (primauté des personnes sur le capital), implication des parties prenantes)….
Cette économie ne fait travailler, aujourd’hui, que 20.000 personnes en Tunisie, soit 0,5% de la force du travail, contre 15% en Hollande et 10,5% en France.
Le PSD s’est fixé un objectif d’atteindre 1,5% d’ici 2020. Concrètement, l’Etat est invité à encourager le tissu associatif à s’installer dans les régions. C’est ce que fait de nos jours avec succès une association comme Almadania en matière de transport scolaire est extraordinaire. (Lire: Tunisie Télécom-Almadanya, le tandem de l’espoir pour les élèves des zones reculées)
Pour promouvoir cette économie dans le pays, le gouvernement compte beaucoup sur les femmes, appelées à travailler plus en Tunisie dans les services sociaux, et ce compte tenu du fait que la population tunisienne a tendance à vieillir de plus en plus et que la main-d’œuvre masculine commence à se faire rare, à l’exception des recrutements massifs et fort rémunérateurs de Daech.