La situation foncière de 97% des terres collectives (345 mille ha) et 96% des «habous» a été régularisée grâce à d’importants efforts déployés à cet effet, déclare Mohamed Chedly Gharbi, directeur régional des domaines de l’Etat lors d’un séminaire sur le thème: «le règlement de la situation foncière à Sidi Bouzid, un facteur de développement et de renforcement de l’appartenance».
Gharbi a expliqué que le principal problème réside dans les terres domaniales, notamment dans les difficultés d’application des textes relatifs au règlement foncier de 41.427 ha de terres agricoles domaniales.
Le coordinateur du séminaire, Lazhar Hamdi, a souligné, pour sa part, que le caractère domanial des terres constitue un obstacle majeur à la réalisation de projets dans la région et empêche les petits agriculteurs d’obtenir des crédits. Il a fait remarquer que les groupements d’habitations construits sur des terres domaniales n’ont pas encore trouvé de solution.
Le séminaire tenu à l’Institut supérieur des études technologiques a été organisé par l’Institut arabe des chefs d’entreprise conjointement avec MEPI (Initiative de partenariat US-Moyen-orient) dans le cadre de l’encouragement des projets établissant des liens entre citoyens, société civile, gouvernement et secteur privé.
A noter que les terres privées à Sidi Bouzid ne représentent que 2,1% des superficies totales dans la région, alors que les terres domaniales occupent 46,6% et les «habous» 17,4%.