«Les opérations terroristes, à l’instar de celle du 11 septembre 2001, ne demandent pas de grands financements, alors que la lutte contre ce phénomène requiert des efforts colossaux», a affirmé, mardi 5 avril à Tunis, le secrétaire général de l’Union internationale des banquiers arabes (UIBA), Wissam Fattouh.
Fattouh a ajouté, dans une déclaration en marge du forum, organisé par l’Union les 5 et 6 avril 2016, que «les pays arabes ont besoin de développer la coopération pour éradiquer ce phénomène à travers le développement économique et social».
Des financements importants sont reçus par les organisations terroristes à l’instar de l’Organisation de l’Etat Islamique «Daech», dont les revenus sont estimés à un million de dollars par jour, a-t-il dit.
Les réseaux terroristes disposent des compétences dans le domaine du blanchiment d’argent et du commerce illicite, ce qui exige des Etats d’interdire la circulation de cet argent aux niveaux des circuits organisés et à travers les frontières, selon Fattouh.
«Les banques arabes appliquent les normes internationales dans le domaine financier», a-t-il dit, affirmant que l’UIBA attendra les résultats des enquêtes concernant le scandale de «Panama Papers», avant de prendre des décisions.
Le responsable a souligné l’importance de la coopération et de la coordination entre les banques publiques et privées ainsi que sur la coordination avec les services sécuritaire et judiciaire pour faire face au blanchiment d’argent.
Le forum, organisé en collaboration avec l’Association Tunisienne des banques et des établissements financiers, étudie des questions liées aux délits financiers et au financement du terrorisme.