“L’évasion fiscale coûte à l’Etat entre 5 et 7 milliards de dinars par an”, selon les calculs du secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Samir Cheffi. “La réforme du système fiscal permettra de gagner jusqu’à 5 milliards de dinars, soit l’équivalent des crédits empruntés par l’Etat en une année, a-t-il dit lors d’une conférence nationale sur “la mutuelle des agents de fiances”, organisée mercredi 5 avril à Tunis.
Selon Cheffi, la Tunisie compte parmi les pays où le taux de fraude fiscale est le plus élevé, soulignant que la participation des salariés aux recettes fiscales directes s’élève à 80% alors que leur part de la richesse ne dépasse pas 26%. D’où, la nécessité a-t-il dit, d’engager une réforme du système fiscal afin d’instaurer une justice fiscale.