Tunisair a enregistré une hausse de 4,5% du trafic passager au cours du 1er trimestre de 2016 par rapport à la même période de 2015, selon la la PDG de la compagnie, Sarra Rajab. “Tunisair a assuré au cours du premier trimestre de 2016 le transport de 698.000 voyageurs contre 668,5 mille durant la même période de 2015 malgré la baisse des indicateurs dans le secteur touristique”, a-t-elle précisé.
Cette évolution est due à la hausse du nombre des voyageurs sur les vols réguliers de 6,1% et de 110% sur les vols exceptionnels, contre une baisse de 26% pour les vols irréguliers.
Toujours selon Mme Rajab, le nombre de voyageurs a doublé (92%) au cours du premier trimestre de 2016 grâce à l’augmentation du nombre de vols à destination d’Alger, passant de 7 à 14 vols, en vertu de l’accord signé en juillet 2015 avec les autorités algériennes. Trois à quatre vols sont aussi assurés par Tunisair sur la ligne Tunis-Oran.
Elle a indiqué que cette dynamique a également concerné d’autres destinations comme la France (5,5%), la Côte d’Ivoire (12,9%), le Mali (20,3%) et le Sénégal (28,5%).
Elle a, en outre, signalé que le nombre total des voyageurs en 2016, pourrait atteindre 3,2 millions de personnes contre 2,7 millions en 2015, faisant remarquer que cette évolution reste tributaire de la reprise du trafic à destination de la Libye au cours du deuxième semestre de 2016 et du lancement de la ligne aérienne Tunisie-Soudan.
La PDG de Tunisair estime que l’ouverture sur les pays africains et la multiplication des vols seront les principales priorités de Tunisair pour la période à venir. Dans cette optique, elle annonce l’ouverture prochaine d’une ligne Tunisie-Soudan après la résolution de certains problèmes relatifs notamment au visa, surtout que les services consulaires tunisiens au Soudan ont promis, selon elle, de réduire les délais d’octroi des visas pour les Soudanais. Mais Mme Rajab n’omet de souligner que Tunisair rencontre quelques difficultés dans le transfert de son argent au Soudan qui connaît des problèmes au niveau de ses réserves en devises.