Le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Yassine Brahim, a été récemment interpellé sur les incidences de l’attaque terroriste contre le village frontalier Ben Guerdane sur l’investissement étranger en Tunisie.
Dans sa réponse, Brahim s’est montré optimiste et déclaré qu’«au regard de la manière avec laquelle nos forces de sécurité et nos forces armées ont réagi à cette agression et géré cette attaque, l’opinion publique internationale a dû prendre conscience de ce qu’on a toujours dit, depuis des mois, que le risque terroriste est certes interne mais il est aussi exogène en ce sens où il est lié à la situation chaotique en Libye». Et d’ajouter: «l’attaque de Ben Guerdane a confirmé de manière claire l’impact de la situation en Libye sur la Tunisie».
Il a révélé que les enseignements ont été tirés au niveau de son département et annoncé qu’une étude sera entamée incessamment, en partenariat avec la Banque mondiale, pour évaluer l’impact de la situation chaotique en Libye sur l’économie tunisienne.
Pour mémoire, le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a estimé, en rencontrant le 29 février 2015 à Tunis le président allemand, Joachim Gauck, le coût de la crise libyenne pour la Tunisie entre 5 et 7 milliards de dinars.