Une commission au sein du ministère de l’Agriculture examine, actuellement, la possibilité de réviser l’actuel barème unifié de blé, lequel fixe les critères (poids spécifique, humidité, impureté, impuretés totales, grains mitaines et protéine) pour reconnaître la qualité, à l’achat et à la vente, de cette céréale. C’est le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydraulique et de la Pêche, Saâd Seddik, qui l’a déclaré.
Cette commission, qui regroupe des représentants des différentes parties, dont les minoteries, l’UTAP et autres, doit parachever son travail dans un mois, a-t-il précisé lors d’une conférence nationale sur “la réalité du secteur des légumineuses et les perspectives de son développement”.
L’objectif est d’identifier une approche qui garantisse à la fois l’intérêt des minoteries et ceux des agriculteurs. Les deux parties ne sont pas satisfaites, semble-t-il, de la tarification actuelle.
Pour Abdelmajid Ezzar, président de l’UTAP, les agriculteurs sont toujours lésés et ils ont revendiqué cette révision depuis 2012, année durant laquelle ils ont subi des pertes estimées à 30 millions de dinars.
L’UTAP propose la mise en place de deux barèmes, le premier spécifique aux agriculteurs et destiné à la collecte de blé auprès de ces derniers, tandis que le deuxième sera dédié aux minoteries. Il régira les critères du blé vendu par l’Office des céréales aux minoteries.
Selon l’actuel barème unifié de blé, ce produit céréalier, au rendement semoulier élevé doit répondre à des caractéristiques techniques (peu humide, farineux, pur), sinon l’offre à la vente sera soumise à des réfactions (simples et /ou doubles ) du prix fixé.