“La Tunisie bénéficiera de financements du Fonds Vert pour le climat (relevant de l’ONU) pour la réalisation de projets dans les domaines de l’environnement et des énergies renouvelables”. C’est ce qu’a déclaré la directrice du Point Focal National au ministère de l’Environnement, Amel Akrimi, qui s’exprimait en marge d’une conférence nationale tenue, lundi 18 avril, sur “le changement climatique”.
Selon elle, la stagnation des investissements dans le domaine des énergies renouvelables en Tunisie s’explique par le retard dans la mise en place du cadre règlementaire adéquat.
Elle a affirmé que les textes d’application régissant les projets privés de production d’électricité à partir des énergies renouvelables sont en train d’être finalisés. Ils permettront de promouvoir ces énergies propres en Tunisie, surtout l’énergie solaire, a-t-elle dit.
Akrimi a précisé que l’accord signé par l’ensemble des pays du monde dans le cadre du sommet de Paris “COP21” stipule le renforcement des investissements privés dans le domaine des énergies renouvelables à l’échelle mondiale.
Pour mémoire, la Tunisie a estimé ses besoins en financements dans le cadre de sa stratégie nationale déterminée (INDC), présentée à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, à environ 18 milliards de dollars US (l’équivalent de 36 milliards de dinars tunisiens), d’ici 2020.
Le chef du projet du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Imed Thabet, a fait remarquer, à cette occasion, que “la Tunisie, bien qu’elle contribue faiblement aux émissions des gaz à effet de serre, adhère à la réalisation des projets de promotion des énergies renouvelables et des activités vertes, ce qui ne manquera pas d’ouvrir des perspectives à la croissance économique du pays”.