Le président de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP), Abdelmagid Ezzar, estime que le secteur agricole souffre encore de difficultés liées à l’accès au financement et à l’assurance, outre la couverture sociale.
Intervenant, mardi 26 avril lors d’un atelier organisé par l’UTAP en coopération avec le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche sur le thème «l’investissement, le financement et la sécurité sociale dans le secteur agricole», Ezzar a indiqué que le but de l’UTAP est de parvenir à résoudre objectivement ces questions qui entravent le développement du secteur.
L’organisation agricole a déjà exprimé sa position en faveur de la généralisation des crédits saisonniers, du règlement de la situation foncière, de la révision du crédit foncier, outre le règlement des dettes dont la valeur dépasse 5 mille dinars (770 millions de dinars).
Il s’agit, par ailleurs, d’activer le fonds des catastrophes naturelles et de revoir le système de couverture sociale des agriculteurs, précise encore Ezzar. La Tunisie a lancé, le 23 décembre 2015, un dialogue national sur l’avenir de l’agriculture tunisienne avec la participation du gouvernement et des organisations agricoles, en vue de trouver des solutions aux problématiques du secteur agricole.
Ce dialogue a débouché sur neuf grands volets, dont les dossiers de l’investissement, de l’assurance et de la couverture sociale.
Outre les responsables des structures gouvernementales, participent à cet atelier qui se tient les 26 et 27 avril 2016 des représentants de structures professionnelles opérant dans le secteur agricole, des associations et des experts économiques.
L’UTAP prévoit de parvenir à une série de recommandations liées à l’investissement, l’assurance et la couverture sociale qui seront présentées mercredi lors de la clôture de l’atelier. Ces recommandations constitueront l’un des objectifs stratégiques du développement du secteur agricole.
Les participants à l’atelier examineront des questions relatives à l’investissement, à l’initiative privée dans le secteur agricole, au financement, à l’assurance, aux catastrophes naturelles et à la couverture sociale.