En réaction à la grève sectorielle de la santé prévue le 28 courant, le ministre de la Santé, Saïd Aïdi, s’est dit “tendre la main” à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) afin de prévaloir l’intérêt supérieur du pays.
Il a fait cette déclaration à la presse en marge de son audition, mardi 26 avril, en plénière de l’ARP.
La grève qu’entend observer le personnel de la santé procède “d’un droit reconnu par la Constitution”, a-t-il reconnu, mais annonce une séance de négociation entre les différentes parties concernées afin de trouver une solution “satisfaisante pour tous”. Cependant, en cas d’échec, avertit-il, le ministère fera recours à la loi, s’agissant de décision de la grève ou de la retenue.
Réunie, le 13 avril, la commission administrative sectorielle de la santé de l’UGTT avait décidé d’une grève générale dans les différents établissements publics de santé le 28 courant en signe de protestation contre “la politique d’atermoiement et de laxisme à mettre en oeuvre les accords conclus dans le secteur”.