Le lancement du site des données publiques ouvertes est prévu fin 2016, a annoncé le ministre de la Fonction publique, de la Gouvernance et de la Lutte contre la corruption, Kamel Ayadi. Ces données seront conformes aux standards internationaux.
Intervenant au cours d’un séminaire organisé à Tunis, mercredi 27 avril, sur les données publiques ouvertes, Ayadi a indiqué que son département va appuyer toutes les structures publiques oeuvrant à rendre publiques leurs données afin de faire réussir cette initiative.
Il a fait remarquer que l’ouverture de ces données aura un impact sur le système public de manière générale. Il s’agit, a-t-il relevé, d’un outil qui aide à la prise de décisions et la conception de politiques publiques et qui permettra d’élever la qualité des services publics, en offrant l’opportunité d’accéder à l’information en temps réel et en toute transparence.
Ce processus va aussi contribuer à l’impulsion du développement économique et garantir l’équilibre social à travers l’amélioration du climat des affaires et de l’emploi, étant donné que le citoyen se sent plus en confiance connaissant la réalité du système administratif, explique le ministre.
Cette journée, qui vise à mieux faire connaître le domaine des données publiques ouvertes, est organisée par le ministère de la Fonction publique en partenariat avec l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), et a regroupé des représentants de ministères et de la société civile.
De son côté, le directeur général de l’Unité de l’administration électronique au ministère de la Fonction publique, dira que le domaine des données ouvertes (Open data) est susceptible de créer des milliers d’emploi et d’impulser le développement.
Les données publiques ouvertes constituent l’ensemble des données détenues par les services publics et qui intéressent le citoyen en termes de transparence et de redevabilité. Dans ce sens, elles pourront être utilisées par les sociétés, les hommes d’affaires et les jeunes sans emploi, à travers la proposition de services virtuels sur la toile et les téléphones portables.
Le responsable a indiqué que ce domaine est en plein essor dans plusieurs pays. Il a évoqué les expériences des Etats-Unis d’Amérique qui ont ouvert leurs données relatives à la météorologie. Données réutilisées sous forme d’applications portable contenant des informations simplifiées et accessibles au citoyen.