La Cour des comptes n’est pas en mesure d’assurer un contrôle a posteriori du financement des campagnes électorales des listes candidates aux élections locales faute de ressources et de moyens. C’est ce qu’a déclaré, vendredi 29 avril, Fadhila Gargouri, magistrate à la Cour des comptes, en marge d’une conférence sur le projet de loi relatif aux municipales.
Gargouri a indiqué que la Cour des comptes a proposé aux autorités compétentes la création d’une structure indépendante chargée du contrôle du financement des partis et des campagnes électorales ou la mise en place d’un système efficace de contrôle du financement de ces campagnes, «afin de réaliser de meilleurs résultats au moindre coût».
De son côté, le secrétaire général de l’Association des magistrats tunisiens (AMT), Hamdi M’rad, a proposé le prolongement des délais de traitement des contentieux électoraux et de réfléchir à créer, progressivement, des tribunaux de première instance et des cours d’appel dans toutes les régions.