Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a appelé, dimanche 1er mai, le gouvernement, les organisations, les associations et les citoyens à faire prévaloir l’intérêt supérieur de la nation et à transcender les clivages qui, a-t-il dit, ne peuvent que conduire à la discorde, à la dissension et à la dérive. «Ces tiraillements risquent de saper le processus de réforme tant revendiqué par le peuple et d’entraver la réalisation des objectifs de la révolution pour lesquels se sont sacrifiés les jeunes», a-t-il martelé lors d’une cérémonie organisée au palais des Congrès de Tunis à l’occasion de la Fête des travailleurs.
Dans cet ordre d’idées, il a invité le gouvernement à être à l’écoute des régions déshéritées, des sans-emplois et des victimes de la marginalisation et de l’exclusion et à réagir avec responsabilité envers leurs mouvements de protestation.
Quant à la présidente de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), elle a saisi, encore une fois, cette occasion pour manifester son ras-le-bol à l’adresse ceux qui ont versé dans l’inertie, la mentalité d’assisté et l’absentéisme; «basta» à ceux qui empêchent les autres de travailler; «basta» à ceux qui entravent la bonne marche des services publics et qui empêchent les gens de vaquer à leurs occupations. «La Tunisie a plus que jamais besoin de toutes ses forces vives pour surmonter les difficultés, transcender cette étape précaire au moindre coût et aborder l’avenir avec optimisme», a-t-elle lancé. «Nous n’avons aujourd’hui d’autre alternative que de faire preuve d’engagement et de responsabilité et d’opter pour la voie du dialogue et du consensus afin de trouver une issue heureuse à la situation difficile que traverse la Tunisie», a-t-elle ajouté.