L’examen des résultats provisoires de l’exécution du budget de l’Etat, à fin février 2016, fait apparaître une forte progression des dépenses de fonctionnement, notamment des rémunérations, de 20% contre seulement 7,6% une année auparavant, d’après la BCT.
La Banque centrale a indiqué, dans une note de conjoncture, que ces dépenses peuvent se justifier, en partie, par les versements des rappels au titre de 2015 d’une part, et l’accroissement notable des dépenses d’investissement public qui ont plus que doublé durant les deux premiers mois de 2016.
S’agissant des ressources propres de l’Etat, et plus particulièrement les impôts sur les revenus, elles se sont bien ressenties de la hausse de la masse salariale.