Le 1er congrès international sur l’énergie verte a été organisé, mardi 10 mai à Gammarth, parallèlement à la 3ème édition du projet euro-méditerranéen des technologies d’hydrogène.
Initiative du Centre de recherches et des technologies de l’énergie au technopole de Borj Cedria (CRTEN), ce congrès qui se poursuivra jusqu’au 12 mai s’inscrit dans le cadre du projet de recherche européen ETRERA 2020 (empowering trans-mediterranean renewable energy research alliance for Europe 2020 challenges).
Objectif : former des compétences dans le domaine des énergies renouvelables et approfondir la recherche notamment en matière de l’hydrogène, un vecteur qui jouera un rôle crucial dans le paysage énergétique futur, a déclaré Chiheb Bouden, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Evoquant l’apport du projet ETRERA 2020 à la recherche en Tunisie, Bouden a souligné qu’il aidera les laboratoires tunisiens à tirer profit des expertises européennes et méditerranéennes et favorisera la création des entreprises innovantes.
Préalable nécessaire : un projet de loi organique portant approbation d’un accord entre la Tunisie et l’UE sur le programme-cadre de recherche et d’innovation “horizon 2020” devra être adopté, a souligné Bouden. Un tel texte aura le mérite de permettre à la Tunisie de gérer souverainement ses projets de recherches, de présenter des programmes innovants et de promouvoir la production scientifique, a expliqué le ministre.
De son côté, Zakaria Ahmed, universitaire et coordinateur du projet ETRERA 2020, est revenu sur l’objectif fixé par l’actuelle édition du projet: réaliser un réseautage international dans le domaine des énergies renouvelables et renforcer la coordination entre industriels et académiciens, a-t-il fait savoir.
Pour sa part, Radhouane Chtourou, coordinateur tunisien du projet ETRERA 2020, ce projet est bénéfique pour la Tunisie, dès lors qu’il favorisera le développement pour la 1ère fois en Tunisie de piles à hydrogènes. Il permettra aussi de protéger l’environnement à travers l’utilisation de l’hydrogène qui constitue un substitut possible aux hydrocarbures et un moyen efficace de stockage de l’électricité sur des durées longues, a-t- il expliqué.
Le projet de recherche européen ETRERA 2020 vise à faire face aux besoins futurs de la zone euro-méditerranéenne en renforçant les réseaux de collaboration recherche-innovation autour des sources d’énergie renouvelables.
S’étalant sur trois ans, ce projet a pour but d’améliorer les connaissances scientifiques et technologiques entre les pays européens et les méditerranéens dans le domaine des énergies renouvelables :production, distribution et stockage de l’énergie), avec une attention spécifique accordée aux technologies éoliennes, solaires, thermiques et électriques.
Financé par l’UE, les principaux partenaires européens de ce projet sont des laboratoires italiens, français, grecs et méditerranéens (notamment turcs, palestiniens et marocains).