L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) ne conteste pas les chiffres annoncés par le ministère de la Fonction publique sur le nombre de jours de travail perdus par année, cependant, elle juge “nécessaire l’élaboration d’une étude technique approfondie sur la question”.
Rappelons que le ministre de la Fonction publique, Kamel Ayadi, avait déclaré, lundi 9 mai 2016, que la Tunisie enregistre chaque année 2,7 millions de journées perdues dans la fonction publique en raison des arrêts maladies, soit 4,5% de la masse salariale et 2% du budget annuel de l’Etat.
La position de l’UGTT a été exprimée par son SG adjoint, Mouldi Jendoubi, lors d’une déclaration aux médias en marge d’une conférence sur la garantie d’un emploi décent et la promotion du dialogue social. Le responsable syndical précise que le taux élevé d’absentéisme dans le secteur public nécessite “une étude technique approfondie” de la part du ministère de la Fonction publique avec la participation des acteurs de la production et des organisations de la société civile. Cette étude permettra d’établir des “critères objectifs” afin de bien cerner le phénomène de l’absentéisme dans l’administration publique et les raisons sous-tendant le laxisme des agents publics, a-t-il ajouté.
Il fallait comprendre entre les lignes, on dirait que l’UGTT veut trouver des excuses à ceux qui s’absentent.