Le ministère de l’Industrie oeuvre à trouver des alternatives pour le manque de coke de pétrole dû à des difficultés dans l’importation de ce produit utilisé comme combustible pour la fabrication du ciment, indique un communiqué dudit département, rendu public jeudi 12 mai.
Dans ce document, le directeur général des industries manufacturières au ministère de l’Industrie, Brahim Chébili, a affirmé, lors d’une réunion tenue mercredi avec les opérateurs tunisiens et étrangers du secteur du ciment, que tout sera mis en oeuvre en coordination avec le ministère du Transport et l’Office de la marine marchande et des ports pour dépasser «cette difficulté conjoncturelle».
Le président de la Chambre nationale des industriels du ciment, Mustapha Hamrouni, a exprimé l’inquiétude de la profession de l’aggravation du déficit d’autant que le port de la société El Fouledh, chargée temporairement de l’importation de cette matière, est incapable d’accueillir les navires et les quantités importées, ce qui risque d’engendrer un déficit de ce produit nécessaire à la fabrication du ciment.
D’après le communiqué, la société El Fouledh a été chargée, provisoirement, d’importer le coke de pétrole, jusqu’au parachèvement des travaux au port de l’usine du ciment de Bizerte.
Le manque du coke de pétrole risque de provoquer la fermeture des usines du ciment ou le recours à l’utilisation du gaz naturel comme alternative, ce qui entraînera une hausse des prix du sac du ciment de 7,5 dinars à 13 dinars, selon les participants à cette réunion cités par le ministère.