Le projet “Sfax, hub des technologies de santé” ambitionne de recruter 10 mille ingénieurs et chercheurs à l’horizon 2030, a déclaré Imed Ayadi, vice-président de l’association “Beit el Khibra”.
A l’ouverture d’un séminaire international, organisé, par l’association “Beit El Khibra”,jeudi, sous le thème “Sfax, hub des technologies de santé”, Imed Ayadi a fait savoir que le projet “Sfax, hub des technologies de santé” concerne les entreprises nationales et étrangères oeuvrant dans ce secteur, soulignant, à ce propos, que la ville de Sfax aspire, à la faveur de ce projet, à devenir un pôle spécialisé dans le domaine des technologies de santé.
De son côté, Chiheb Bouden, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a souligné la disposition de son département à appuyer cette initiative à travers le financement des projets de recherche, la mise en oeuvre de mécanisme de rapprochement entre les laboratoires de recherche et la poursuite de la politique d’homologation dans le domaine de l’ingénierie et de la médecine.
En marge des travaux du séminaire, Noomane Fehri, ministre des technologies de l’information, de la communication et de l’économie numérique a déclaré à l’agence TAP que le projet “Sfax, hub des technologies de santé “sera une occasion de revoir le statut du pôle technologique de Sfax en le privatisant et le transformant en un pôle spécialisé dans le secteur des technologies de santé”.
Tout en rappelant que l’Etat détient 70% du capital de l’entreprise du pôle technologique de Sfax, Fehri a indiqué que la privatisation s’effectuera à travers la cession du capital de “la poste tunisienne”, représentante de l’Etat, au secteur privé.
Lors de ce séminaire, plusieurs thématiques ont été abordées à l’instar de l’application des technologies de l’information et de la communication dans le domaine du diagnostic, la télé-médecine, la thérapeutique ou encore la biotechnologie.