L’Union tunisienne du service public et de la neutralité de l’administration appelle le président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption, Chawki Tabib, à s’abstenir d’avancer des indicateurs sur la corruption au sein de l’administration sans s’assurer de leur véracité au préalable. L’Union lui demande, également, de transférer les dossiers de la corruption devant la justice.
Dans une déclaration rendue publique, vendredi 13 mai, l’Union tunisienne du service public et de la neutralité de l’administration dénonce une «campagne féroce» contre l’administration et les agents administratifs, accusés de corruption et de bureaucratie, sur la base d’indicateurs et de statistiques non vérifiés.
En outre, l’Union appelle les pouvoirs publics à notifier les actes de corruption et à en aviser les parties compétentes, soulignant la nécessité de promouvoir l’administration et de procéder à la réforme du service administratif, en évitant «les campagnes de dénigrement et de diabolisation».