Le Club Afrique Développement, désormais accessible aux opérateurs tunisiens, met entre les mains de ses adhérents tous les outils nécessaires pour réussir leur parcours d’entrepreneurs en Afrique mais également ailleurs.
Deux mois après son lancement officiel à la veille du Forum International Afrique Développement (FIAD, 25-26 février 2016, Casablanca), le «Club Afrique Développement» (CAD) est désormais accessible aux entreprises et entrepreneurs tunisiens. Attijari Bank leur en a officiellement ouvert les portes mardi 10 mai 2016, lors d’une cérémonie organisée à son nouveau siège, dans la zone urbaine nord de Tunis.
Contrairement à ce que pourrait suggérer son appellation, le CAD n’est pas un cercle fermé de chefs d’entreprises, mais une plateforme offrant à ces derniers des prestations destinées à les aider à tirer pleinement profit des énormes opportunités qu’offre le marché africain, que ce soit en matière d’import/export ou d’investissement, avec des opérateurs d’autres pays du continent.
Avec une population appelée à atteindre les 2,4 milliards d’habitants en 2050, une population active destinée à être multipliée par deux à 1 milliard de travailleurs au cours des 35 prochaines années, l’Afrique recèle «un énorme potentiel de croissance pour tous les pays» et suscite «un appétit de plus en plus grand en matière de transactions commerciales et d’investissement», rappelle Hicham Seffa, directeur général d’Attijari Bank.
Ayant été l’un des premiers en Afrique à miser sur ce potentiel pour en faire un moteur de sa propre croissance, le groupe Attijariwafa Bank a entamé en 2005, avec le rachat de la Banque du Sud transformée en Attijari Bank, une stratégie de développement qui a abouti à la construction d’un groupe aujourd’hui présent dans 10 pays d’Afrique francophone –du Nord et de l’Ouest- et dont le patron de la filiale tunisienne annonce déjà des percées futures dans les zones anglophones et lusophones du continent.
Pour bien asseoir cette stratégie, Attijariwafa Bank a commencé par lancer en 2010 le Forum International Afrique Développement comme un espace de «partage d’expériences et de quête de nouveaux partenariats en matière de commerce et d’investissements», selon le mot de Mohamed El Kettani, président directeur général du groupe, et dont la réussite en quelques chiffres mis en avant par le directeur générale de sa filiale tunisienne: un nombre de participants quasiment multiplié par deux en cinq ans à près de 1400 venant de 29 pays –contre 13 cinq ans plus tôt- et cette année plus de 4.800 BtoB, «dont cinq cents ont concerné des Tunisiens».
Cinq ans après, continuant sur sa lancée, Attijariwafa Bank a «enfanté» le Club Afrique Développement, dont la présidence a été confiée au patron du groupe, pour «pérenniser les acquis» du Forum.
Pour ce faire, le CAD propose à ses membres cinq prestations à travers sa plateforme. Les trois premières sont assez proches et complémentaires et concernent respectivement l’information, la mise en relation et l’accompagnement.
L’information, d’abord, en l’occurrence des appels d’offres, autrement dit des opportunités d’affaires saisissables immédiatement, mais également des études économiques, des veilles sectorielles et une base de données sur plus de 180 pays permettant d’envisager, étudier, préparer et mettre en œuvre une percée dans l’un d’entre eux.
Pour la mise en relation et l’accompagnement Attijariwafa Bank peut, à travers ses filiales, offrir un service personnalisé. «Nous pouvons faire du sur-mesure», assure Namia Ayadi, directrice internationale d’Attijariwafa Bank. Du sur-mesure qui, de surcroît, offre la garantie inestimable d’avoir affaire à des personnes à la signature fiable, souligne Mme Ayadi. Puis tout le monde est client du groupe.
Les quatrième et cinquième ne sont pas moins importants que les autres: l’organisation d’évènements (forums, conférences, petits déjeuners thématiques, etc.) et la formation. Bref, le Club Afrique Développement met ainsi entre les mains de ses adhérents tous les outils nécessaires pour réussir leur parcours d’entrepreneurs en Afrique mais également ailleurs.
A bon entendeur salut.