Le gouvernement d’union de Fayez el-Sarraj devrait bientôt pouvoir recevoir des armes pour combattre les terroristes sur son territoire, en particulier le groupe Etat islamique. La communauté internationale représentée par les pays voisins de la Libye, l’Union africaine, l’Union européenne, la Ligue arabe et les Etats-Unis, était réunie à Vienne ce lundi 16 mai. Les 24 délégations se sont prononcées en faveur d’une levée partielle de l’embargo sur les armes qui touche la Libye, écrit l’hebdomadaire Jeune Afrique.
Plus loin, le site du journal ajoute, en citant le secrétaire d’Etat américain: «Il y a un équilibre délicat à trouver, mais tous ici, nous soutenons l’idée que s’il y existe un gouvernement légitime et que ce gouvernement légitime combat le terrorisme, ce gouvernement légitime ne doit pas être prisonnier d’une action que l’ONU a prise justement dans l’attente d’un gouvernement légitime. Donc cette dérogation fait sens mais elle doit bien sûr être définie avec précision et c’est ce à quoi nous allons faire attention».
Pour sa part, Le Monde titre: «Les grandes puissances prêtes à armer le gouvernement libyen pour lutter contre l’Etat islamique». Et de préciser : «Réunies à Vienne, en Autriche, pour discuter du chaos libyen, les grandes puissances et les pays voisins de la Libye se sont dits «prêtes», lundi 16 mai, à livrer des armes au gouvernement d’union nationale parrainé par les Nations unies (ONU), dans le cadre de sa lutte contre la menace djihadiste…».
Dans un intertitre intitulé “Pas d’intervention militaire étrangère“, le journal cite le communiquéfinal de la réunion : «… la communauté internationale soutiendra totalement les efforts du nouvel exécutif libyen, qui va demander à être exempté de l’embargo de l’ONU sur les ventes d’armes à la Libye afin de combattre l’organisation Etat islamique (EI) et d’autres groupes terroristes sévissant dans le pays. Cet embargo, imposé au début de la révolte contre le régime de Mouammar Kadhafi, en 2011, sera toutefois maintenu et même renforcé pour les factions rivales au gouvernement de Tripoli, ont assuré les participants à la réunion de Vienne».