Le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Bouali Mbarki, a rejeté en bloc les accusations formulées à l’encontre de l’UGTT, selon lesquelles la centrale syndicale serait à l’origine des récentes crises sociales. Au contraire, clame, Mbarki, l’UGTT œuvre à trouver des solutions.
Dans une déclaration à l’agence TAP, en marge de la conférence de la Fédération générale de la métallurgie et de l’électronique, organisée lundi 16 mai, Mbarki estime que le non-respect par le gouvernement des accords conclus ne fait que décrédibiliser les négociations, faisant remarquer que le désistement du gouvernement de l’accord sur la relève de l’âge de la retraite ne fait que nourrir la méfiance entre les deux parties et, partant, exacerber la tension dans le pays.
Tout en réaffirmant le refus de l’UGTT de l’augmentation obligatoire de l’âge de la retraite, Mbarki a appelé à régler le problème dans le cadre du contrat social avec la participation des trois acteurs sociaux (UGTT, UTICA et le gouvernement).
Il juge l’augmentation de l’âge de la retraite comme une “solution conjoncturelle” aux problèmes des caisses sociales, qui, selon lui, nécessitent “une réforme profonde”.