Le problème du lait sera définitivement résolu en Tunisie à la fin de 2016 ou au début de 2017, au plus tard, à la faveur des dernières mesures prises par le gouvernement. C’est ce qu’a indiqué le directeur général de l’Office de l’élevage et des pâturages (OEP), Mohamed Nasri, lors d’une rencontre organisée par l’Office en collaboration avec l’Agence de promotion des investissements agricoles et le CRDA, dans le cadre du projet Innovations dans l’agriculture et l’agroalimentaire financé par l’agence allemande de coopération.
La stratégie de l’Etat, a ajouté Nasri, est passée du renforcement de la quantité à la promotion de la qualité et à l’alignement du prix de production sur la qualité.
Parmi les mesures prises en faveur du secteur, il a évoqué l’importation de 10 mille tonnes de luzerne et l’approvisionnement du centre et du sud en sorgho et autres produits fourragers à des prix abordables. Il a cité, également, la réouverture de l’usine de séchage de lait afin qu’elle absorbe 7 millions de litres, l’arrêt de l’importation du lait, l’acquisition d’environ 20 millions de litres par les ministères de l’éducation et des affaires sociales, outre la recherche de marchés d’exportation.