L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Union du Maghreb arabe (UMA) ont récemment signé un accord d’assistance pour la mise en œuvre d’un projet de coopération technique visant à «renforcer les capacités des mesures de quarantaine des ravageurs des cultures; y compris le charançon rouge du palmier (CRP), dans les pays du Maghreb.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme de coopération signé en 2014 entre le Bureau sous régional de la FAO pour l’Afrique du Nord et l’Union du Maghreb arabe (UMA), ce cadre définit les priorités conjointement identifiées pour la période 2014/2017, précise un communique de l’organisation onusienne.
L’assistance de la FAO portera sur une évaluation participative et exhaustive des capacités phytosanitaires de l’Algérie, de la Libye, de la Mauritanie, du Maroc et de la Tunisie.
Une focalisation sur les lacunes en matière de contrôle phytosanitaire et une identification des actions Prioritaires afin de les combler, permettra l’élaboration d’une stratégie et d’un plan d’action adaptés qui permettra d’optimiser la mise en œuvre des aspects préventifs de protection des cultures contre les maladies et les ravageurs des cultures et, plus particulièrement, le charançon rouge du palmier (CRP).
Au-delà de la prise en compte des aspects phytosanitaires, un important appui sera accordé afin de renforcer les échanges d’informations entre les pays du Maghreb et renforcer la coordination nécessaire pour une riposte efficiente face aux maladies et ravageurs des cultures.
A cet effet, un système de prise de décision et de coordination pour une meilleure harmonisation et concertation d’intervention sera mis en place, avec une dynamisation du Réseau maghrébin pour la protection des végétaux.
Il convient de préciser que face à ces problèmes de contrôle phytosanitaire, les pays du Maghreb sont confrontés à des défis importants en mesure de nuire au rendement de leur Agriculture, aux capacités de production des agriculteurs plus particulièrement l’agriculture à petite échelle et d’une manière générale à l’économie de la sous-région largement tributaire du secteur agricole, souligne le communiqué.
Au cours des dernières années, la FAO s’est mobilisée pour soutenir les pays confrontés à une forme de vulnérabilité provoquée par des invasions de différents ravageurs et parasites qui ont causé différentes pertes et dégâts à l’agriculture et à l’élevage et à l’économie des pays.