Le travail décent est un facteur majeur pour affronter les défis socio-économiques imposés aux pays en développement, a souligné Mahmoud Ben Romdhane, ministre des Affaires sociales.
A l’ouverture des travaux du séminaire national “Consécration de la valeur du travail et de l’institutionnalisation du dialogue social”, organisé, jeudi, Ben Romdhane a mis l’accent sur la nécessité de consolider la valeur du “travail décent” qui demeure “la meilleure voie pour la réalisation des aspirations des populations dans leur quête de sécurité, de stabilité, de justice sociale, et de développement des compétences”.
Il a, à cet égard, dénoncé la prolifération du phénomène du travail informel et précaire en plus de l’augmentation du taux des chômeurs dans les pays en développement .
Le ministre a précisé que le nombre des chômeurs a atteint 201 millions de personnes en 2014, soit une augmentation de plus de 30 millions par rapport à la période du début de la crise économique mondiale de 2008.
Ben Romdhane, a par ailleurs, indiqué que l’organisation du séminaire national s’inscrit dans le cadre de la participation de la Tunisie à “l’initiative du centenaire sur l’avenir du travail” lancée par le directeur général de l’Organisation internationale du travail (OIT) dans son rapport présenté a l’occasion ors du 104ème conférence internationale du Travail en juin 2015.
L’avenir du travail reste un sujet qui préoccupe autant les peuples compte tenu des changements survenus dans le monde du travail et son lien étroit avec le développement et le travail décent, a-t-il ajouté.
A cet égard, le ministre a indiqué que le travail décent s’inscrit dans le cadre du plan du développement quinquennal 2016-2020 à travers l’institutionnalisation du dialogue sociétal, la lutte contre le travail des enfants et l’instauration de l’égalité entre les différentes catégories sociales.