Le premier lot des voitures populaires importées arrivera en Tunisie en juillet, et ce dans le cadre d’un programme portant sur l’importation de 5.000 voitures pour un coût de 35 millions d’euros (plus de 70 millions de dinars) par les concessionnaires autorisés.
Selon la directrice générale du commerce intérieur, Faten Belhadi, depuis le démarrage (le 2 mai 2016) de l’opération d’enregistrement, environ 6.000 personnes se sont inscrites pour l’acquisition d’une voiture.
Elle a précisé, dans une déclaration à l’Agence TAP, que les dossiers soumis aux concessionnaires, au cours des dernières années, restent en vigueur et sont prioritaires, et que la priorité est accordée en fonction de l’ancienneté de la demande.
Elle a rappelé que les conditions de vente dans le cadre d’un avantage fiscal (article 2 de la loi de 1994) n’ont pas changé.
Les concessionnaires importeront 11 types de voitures dont 6 marques asiatiques: CHERY (Chine), TOYOTA, MITSUBISHI et NISSAN (Japon) et KIA et HYUNDAI (Corée du Sud), et 5 marques européennes (RENAUT, PEUGEOT, VOLKSWAGEN, CITROEN et FIAT).
Les modèles de voitures qui seront commercialisés sur le marché tunisien sont RENAULT Clio 4, PEUGEOT 108, CITROEN C1, VOLKSWAGEN Polo et FIAT Mobi, outre KIA Picanto, NISSAN Note, TOYOTA Yaris, HYUNDAI I10, QQ Chery et MUTSIBUSHI Mirage.
Ces voitures répondent aux exigences de la sécurité et conformes aux normes internationales, a affirme la responsable.
En ce qui concerne les prix, elle a fait savoir qu’ils varient entre 18 mille et 24 mille dinars, indiquant que l’un des concessionnaires s’est engagé à vendre une voiture populaire à un prix dépassant seulement les 17 mille dinars.
Les prix sont abordables et tiennent compte du pouvoir d’achat des citoyens aux revenus moyens, d’après Belhedi.
Les concessionnaires des voitures ont arrêté, depuis 2013, l’importation des voitures populaires, en raison d’une faible marge bénéficiaire à 500 dinars pour chaque voiture, ce qui ne permet pas de couvrir les coûts, rappelle-t-elle.
Cette marge, qui est restée la même depuis 1994, a été portée à 1.000 dinars par voiture sur la demande de la profession, note Belhadi.
Il a été convenu lors des réunions, tenues par le ministère du Commerce avec la profession, de permettre aux concessionnaires d’obtenir un quota d’importation des voitures populaires outre le quota habituel. Ce quota sera réparti équitablement entre les concessionnaires et ceux qui désirent commercialiser les voitures populaires en Tunisie.
Concernant le renouvellement du quota l’année prochaine, la responsable souligne que cette question dépendra de la conjoncture économique du pays et de la situation de la balance commerciale, faisant remarquer qu’aucune décision n’a encore été prise sur l’augmentation ou la réduction du quota des voitures populaires.
Le quota de 5.000 voitures concerne l’année 2016, ce qui signifie la nécessité de les vendre avant la fin de l’année.