Le ministre de la Fonction publique, de la Gouvernance et de la Lutte contre la corruption, Kamel Ayadi, a affirmé, lundi 23 mai, que le gouvernement n’est pas seulement responsable de la lutte contre la corruption, mais est aussi appelé à mettre en place des mesures préventives pour minimiser les risques de corruption.
Dans une déclaration de presse, à l’issue d’une séance d’audition en commission parlementaire, Ayadi a affirmé que le gouvernement a une vision claire en matière de lutte contre la corruption, qu’il a déjà commencé à concrétiser.
Il a, d’autre part, relevé que le projet de loi sur la protection des dénonciateurs de cas de corruption est fin prêt. Il sera examiné en Conseil des ministres le 31 courant.
Kamel Ayadi a indiqué que la stratégie du ministère repose sur trois principaux axes, à savoir la gouvernance, la réforme de la fonction publique et le mécanisme de lutte contre la corruption.
Concernant le premier point, il a souligné que le ministère œuvre à asseoir une bonne gouvernance dans le secteur public, à travers la restructuration et le développement de la fonction de contrôle.
Le deuxième axe concerne la réforme de la fonction publique à travers notamment une nouvelle approche pour la gestion des ressources humaines et la révision des statuts des agents de la fonction publique outre l’allégement des procédures administratives et la simplification du travail des ministères et des structures publiques.
Le troisième et dernier point se rapporte à la mise en place d’une politique nationale pour la lutte contre la corruption.