“L’accord de partenariat touristique et d’investissement, signé le 11 décembre 2015, entre la Tunisie et la République islamique d’Iran est une convention technique limitée uniquement à la formation des cadres et des professionnels”. C’est ce qu’a précisé, mardi 31 mai 2016 au palais du Bardo, la ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Salma Elloumi Rekik.
Répondant à une question de la députée Rim Thaiyri (courant El Mahabba), la ministre a souligné que l’accord précité concerne “les domaines de l’ingénierie de la formation, l’inspection des produits au sein des unités hôtelières, ainsi que les législations spécifiques au secteur touristique et l’échange d’expertise”. De ce fait, elle dément les informations selon lesquelles cet accord vise à “attirer un nombre bien déterminé de touristes iraniens, au cours de l’année 2016”.
En effet, lors de cette plénière de l’Assemblée consacrée aux questions orales adressées à certains membres du gouvernement, Rim Thaiyri s’est interrogée sur la portée de l’application de cet accord lequel stipule “la mobilisation de 10.000 touristes iraniens et la création d’une ligne aérienne directe entre la Tunisie et l’Iran”, estimant que cette coopération “constitue un danger pour la souveraineté de la Tunisie”. Du coup, elle appelle à l’annulation de cet accord à rompre les relations avec l’Iran, à l’instar du Maroc.