La gestion des questions environnementales s’est considérablement détériorée depuis 2011, en raison des grèves dans la filière de la gestion des déchets. C’est ce qu’indique le rapport de la BAD sur “les perspectives économiques” pour l’année 2016, qui souligne que les autorités peinent par ailleurs à faire appliquer la loi.
Dans la note d’orientation 2016-2020, le coût de la dégradation de l’environnement en Tunisie est estimé à 2,7% du PIB. La nouvelle Constitution tunisienne garantit dans son article 45 “le droit à un environnement sain et équilibré et la participation à la protection de l’environnement”. Il incombe à l’Etat de fournir les moyens de lutter contre la pollution. Or, la création d’une instance de développement durable et de la protection des droits des générations futures prévue par l’article 126 n’est toujours pas effective.