“Le financement du budget de 2017 sera difficile en raison de l’insuffisance des ressources fiscales du pays qui ne couvrent pas les dépenses courantes, à savoir celles des salaires de la fonction publique, ainsi que les subventions aux entreprises et les budgets des Caisses nationales (CNSS et CNRPS)”. C’est ce qu’a déclaré aux médias, vendredi 3 juin, Chedly Ayari, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), qui précise que “les ressources fiscales directes et indirectes sont insuffisantes pour le règlement des salaires de plus que 670 mille fonctionnaires, soit une valeur mensuelle des salaires de plus que 1 milliard de dinars”.
Toutefois, il a assuré que “nous sommes en train de chercher les solutions plausibles pour la réalisation de la croissance et l’augmentation de l’épargne qui est seulement à 13% du PIB ainsi que de l’investissement. On a toujours besoin d’un financement étranger considérable parce que la situation économique demeure difficile, très aggravée par une baisse de la production dans deux principaux secteurs, pourvoyeurs des devises, ceux du tourisme et des mines, lesquels ont subi des pertes moyennes de 4,5 millions de dinars (MD)”.