Selon une analyse du programme ReCalc du World Wildlife Fund for Nature (WWF) sur un échantillon de 24 villes d’Afrique, la ré-allocation des subventions sur les combustibles fossiles pourrait dégager, entre 2017 et 2025, quelque 16 milliards de dollars pour des investissements dans les énergies renouvelables.
Cette analyse a été citée dans le rapport 2016 de la Banque africaine de développement (BAD) “Les perspectives économiques de l’Afrique”, présenté vendredi 3 juin à Tunis, à l’occasion de la Rencontre internationale méditerranéenne.
Ces investissements pourraient accroître la capacité installée totale de 6.600 mégawatts et permettre de produire 16 millions de mégawatt heures par an.
Aux niveaux de consommation actuelle, ce surcroît de capacité couvrirait les besoins de 55 millions de personnes supplémentaires. Si l’électricité était produite non plus à partir de combustibles fossiles mais de sources d’énergie renouvelable, on pourrait réduire de 590 millions de tonnes les émissions de dioxyde de carbone à effet de serre et économiser directement 20 millions de litres d’eau, indique l’analyse du programme ReCalc.