Slim Chaker, ministre des Finances, a déclaré à la presse que les pertes énormes générées par la branche automobile sont devenues intolérables. Pour y remédier, il a indiqué que “son département a demandé, il y a trois semaines, à la Fédération tunisienne des sociétés d’assurance (FTUSA) et au Comité général des assurances (CGA), deux structures en charge de ce dossier, d’étudier la possibilité de libéraliser le secteur de l’assurance automobile”.
Cette étude est appelée à trouver un compromis entre la demande des assureurs qui réclament une augmentation des prix de l’assurance automobile et la tendance du gouvernement à refuser cette quête.
Selon le ministre, son département est persuadé que les prix d’assurance automobile ne peuvent pas être éternellement administrés d’autant plus que ce secteur est assez concurrentiel et peut être en conséquence compétitif.
Toujours est-il que, même au cas où ce compromis serait trouvé, la libéralisation de l’assurance automobile ne se fera que graduellement d’après la ministre.