Lors de son récent séjour à Tunis, le magnat saoudien Cheikh Salah Kamel, l’investisseur auquel on doit la nouvelle ville “Tunis El Bouheira”, une ville de 400.000 habitants, s’est vu proposer deux nouvelles missions par le ministère de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire.
La première a consisté à l’inviter à investir dans de nouveaux mégaprojets urbanistiques dans le pays. Parmi ceux-ci figurent la mise en valeur de Sebkhat Séjoumi à l’ouest de Tunis, de Sebkhat Ben Ghayada à Mahdia et de Taparura à Sfax.
La deuxième concerne le mégaprojet de l’émirati Sama Dubaï, “La porte de la Méditerranée”, ce projet de ville d’au moins de 250.000 habitants que le groupe émirati s’était engagé à édifier au lac sud de Tunis moyennant, à terme, un investissement de 25 milliards de dollars et qui est toujours en stand-by depuis 2008.
En sa qualité de grand ami de la Tunisie et fort de l’excellente qualité de son investissement sur les berges nord du lac de Tunis, Cheikh Salah Kamel aurait été sollicité pour contacter l’investisseur émirati et négocier avec Sama Dubaï une éventuelle reprise-rachat du projet pour le compte de son groupe “El Baraka”.