L’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP) et le Syndicat des agriculteurs de Tunisie (SYNAGRI) ont apporté leur soutien à l’initiative du président de la République de former un gouvernement d’unité nationale, laquelle a été annoncée le 2 juin.
En effet, l’UTAP souligne, dans un communiqué, que cette initiative est nécessaire, compte tenu de la dégradation continue de la situation économique et sociale notant l’importance d’accorder au secteur agricole et de la pêche la place qu’il mérite dans les stratégies prioritaires du pays. Elle rappelle toutefois qu’elle ne veut participer à aucun gouvernement, mais se dit disposée à participer aux concertations sur la composition du gouvernement d’union nationale, ses programmes économiques et sociaux et ses stratégies d’avenir.
Quant au SYNAGRI, il souligne son soutien à toute initiative axée sur “les principes constitutionnels et qui permet d’avoir un gouvernement solidaire et efficace disposant d’un programme cohérent et clair, susceptible de renforcer le développement économique et la justice sociale”. Dans cet ordre d’idées, le syndicat plaide, dans son communiqué, pour que l’agriculture soit placée parmi les priorités du prochain gouvernement, ce qui fait défaut jusqu’à présent. Pour le SYNAGRI, les structures syndicales ne sont pas concernées par le pouvoir, d’autant qu’il peut y avoir conflit d’intérêts.