Les concessionnaires automobiles de la place commencent à investir dans la reprise des voitures d’occasion en vue de leur revente avec la garantie du constructeur.
Pour mémoire la loi de finances 2016 autorise les concessionnaires à reprendre les véhicules d’occasion en ne payant que la TVA sur le bénéfice et non sur l’achat du véhicule.
Pour certains concessionnaires comme Ennakl, cette activité est érigée en priorité de l’entreprise. Selon Brahim Debache, Pdg de la société, Ennakl a demandé un agrément pour créer une filiale spécialisée dans la reprise et la revente de véhicules utilisés. Elle sera localisée à la Goulette, d’après lui.
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Cette reprise des voitures d’occasion est une concession que le ministère du Commerce a décidé d’accorder aux concessionnaires pour compenser un tant soit peu la baisse du quota global qui a été réduit de 60.000 en 2015 à 50.000. Les besoins du pays sont estimés, selon Mehdi Mahjoub, porte-parole de la Chambre syndicale des concessionnaires automobiles, entre 70.000 et 80.000 annuellement. Le solde (25.000 à 30.000) est fourni par le commerce parallèle.
Seule zone d’ombre dans ce nouveau marché. On ne parle pas des prix et de la grille tarifaire à établir, à cette fin.