Tunisair : La 6ème liberté pour rentabiliser les deux A330

Selon nos informations, pour rentabiliser ces deux gros porteurs Airbus A330 acquis en 2015, et surtout son vol bihebdomadaire Tunis-Montréal -notamment à l’aller-, Tunisair entend recourir à la 6ème liberté, c’est-à-dire le droit de prendre un passager d’un pays A vers un pays B en transitant par sa base avec un changement de numéro de vol (correspondance), et ce pour desservir, avec des avions Tunisair, de nouvelles lignes telles que Beyrouth-Tunis-Montréal ou Tunis-Dakar-Montréal.

Le choix de Beyrouth et de Dakar est dicté par le fait que le Canada compte d’importantes colonies libanaise et sénégalaise et que le Liban tout autant que le Sénégal ne disposent pas de liaisons aériennes directes avec le Canada.

La 6ème liberté est une technique très utilisée de nos jours pour contourner le refus d’octroyer la 5ème liberté aux compagnies aériennes. Cela rend le voyage plus long et plus coûteux pour le passager.

La 5ème liberté de l’air étant l’autorisation accordée à une compagnie de décoller de sa base et de prendre des passagers d’un pays A vers un pays B.

Le transporteur public, dont le plan de flotte prévoit de servir trois longues destinations -Montréal, Pékin (Chine) et Johannesburg (Afrique du sud)-, est obligé de faire voler ses avions gros porteurs A330 au moins 12 heures par jour.