Le dernier baromètre Ernst & Young (EY) 2016 sur le moral, les préoccupations et les perspectives des dirigeants d’entreprises a fait ressortir un «décalage fort entre la réalité et les capacités de nos entreprises pour aller de l’avant, d’un côté, et le contexte politique, économique et social qui tire encore et encore vers le bas, de l’autre. Nos entreprises résistent à toutes sortes de débâcles depuis la révolution de 2011, même si des signes d’essoufflement commencent désormais à apparaître. Malgré cela, elles continuent à faire de la croissance et à se projeter dans un avenir meilleur. Elles nous donnent de bonnes raisons d’espérer et nous font rêvé de ce qu’elles sont capables de faire si les pouvoirs publics font juste ce qu’ils ont à faire», souligne Noureddine Hajji, associé-directeur général d’EY.
De son côté, Sami Zaoui, Associé, Advisory Services, relève que «le mot “ambivalence“ est probablement celui qui sied à la situation des entreprises implantées en Tunisie. Optimistes, elles le sont, puisque leur activité commerciale est favorablement orientée, qu’elles mènent tambour battant de nombreux projets internes à caractère stratégique ou opérationnel, et que l’investissement est une composante essentielle de leur feuille de route pour les années à venir. Pessimistes, elles le sont également à travers le regard sévère qu’elles portent sur les perspectives d’évolution de la situation politique, mais surtout économique et sociale de notre pays. Le baromètre EY2016 constitue ainsi leur porte-voix, et les messages-clés qu’elles souhaitent adresser sont on ne peut plus explicites: l’intérêt national doit primer sur les intérêts corporatistes, et le climat d’affaires doit être amélioré, ce qui donnera des ailes à nos valeureuses entreprises».
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