“L’adoption du principe des candidatures pour accéder au poste de directeur général de l’Administration et de la Fonction publique se veut un moyen pour instaurer de nouvelles traditions en matière d’accès à la haute fonction publique”. C’est Kamel Ayadi, le ministre de la Fonction publique, de la Gouvernance et de la Lutte contre la corruption, qui s’exprimait ainsi vendredi 1er juillet 2016.
A l’occasion de la cérémonie de prise de fonction de Lotfi Khaldi à la tête de la Direction générale de l’Administration et de la Fonction publique, Ayadi a expliqué que cette démarche vise à consacrer les principes d’égalité des chances et de transparence pour accéder à la haute fonction publique, ajoutant que l’adoption du principe des candidatures s’inscrit dans le cadre de la réforme de la fonction publique et de la révision du statut du fonctionnaire public.
L’adoption du principe des candidatures pour combler la vacance au poste de directeur général de l’Administration et de la Fonction publique est passée par deux étapes: l’ouverture des candidatures pour les fonctionnaires du département, avant d’ouvrir les candidatures pour les fonctionnaires des autres ministères, a-t-il poursuivi. “Ce processus s’est déroulé pendant deux mois sous la supervision d’une commission de ministres”, a-t-il enchaîné.
Le ministère de la Fonction publique avait annoncé en avril dernier l’ouverture des candidatures pour le poste de directeur général de l’Administration et de la Fonction publique. Kamel Ayadi avait déclaré à l’agence TAP avoir décidé, depuis sa nomination à la tête de ce département, l’ouverture des concours pour les fonctions administratives au sein du ministère dans l’intention d’instaurer de nouvelles traditions fondées sur l’égalité des chances et la transparence.
En vertu d’un décret gouvernemental, publié au JORT en mars dernier, plusieurs établissements sous tutelle de la présidence du gouvernement ont été rattachés au ministère de la Fonction publique, de la Gouvernance et de la Lutte contre la corruption. Il s’agit de l’Instance générale de la Fonction publique, du Comité des contrôleurs d’Etat et de l’Instance générale pour le contrôle des dépenses.