J’avoue avoir une admiration sans bornes envers cet homme qui, du haut de ses quatre-vingt-dix ans, essaie de créer un climat de confiance et de sérénité et améliorer l’environnement politique d’un milieu contaminé par ces dernières années de zizanie et de violence.
Alors que beaucoup de pays arabes baignaient dans le sang de leurs enfants, BCE arriva à calmer les ardeurs du gourou qui rangea provisoirement ses ceinturions explosifs; essaya de faire redémarrer une machine grippée avec la collaboration d’un haut fonctionnaire efficace et dévoué et, par-dessus le marché, d’une intégrité rare, et ce malgré les sarcasmes facebookiens de spectateurs ivres d’une liberté d’expression que nombreux parmi eux ne méritent même pas.
Mais les forces du mal restent prépondérantes, quelles soient de droite, de gauche, du centre, d’en haut ou d’en bas, et le mécontentement reste permanent chez des gens dont le degré d’efficience n’a d’égal que celui de la fainéantise chromosomique et ne savent faire qu’une chose: critiquer pour le plaisir de critiquer alors que le pays s’écroule à la grande satisfaction du gourou qui n’attend que de jouer les éboueurs de sévices…
Encore une fois, le vieux BCE, malgré toutes les peaux de banane –sic-, les comportements imbéciles des fils -maudit et spirituel-, la sinistra au propre et au figuré, un syndicat rébarbatif, ne manquait pas de ressources. Et malgré les critiques –voire insultes– facebookiennes, il garda son sang-froid. Ainsi, constatant que la Tunisie restait le Plus Grand Commun Diviseur –le PGCD- cher aux matheux– de toute cette classe politique –sans grande classe d’ailleurs- et ne manquant pas d’imagination politico-mathématicienne– avec son idée de gouvernement d’union nationale, il se mit en quête du Plus Petit Commun Multiple –PPCM- des accords entre les différents intervenants pour sauver cette Tunisie des mains du gourou!
Sacré BCE, tu peux aller te reposer car si ces gens ne comprennent pas le fondement de ta manœuvre basée sur des critères on ne peut plus scientifiques –une série de nombres entiers positifs a toujours un PGCD et un PPCM–, ils n’ont qu’à aller se faire zéroter ailleurs!
